Le monde change sans cesse. Les modes de déplacement aussi. Car s’adapter à des situations nouvelles représente un défi permanent pour l’être humain. Les énergies fossiles ont dominé l’univers des transports. Mais ça, c’était avant. Bientôt, la fabrication de moteurs thermiques sera interdite. La lutte contre le changement climatique bannira de plus en plus les émissions de C02. Déjà, des restrictions de circulation permanentes ou temporaires frappent les véhicules considérés polluants. Mais nos concitoyens n’entendent pas se laisser enfermer dans une prison d’immobilité. Alors ils regardent avec inventivité et audace vers l’avenir. Et là, dès maintenant et dans un futur proche, les solutions s’appellent e-mobilité !
Quelle perception des solutions d’e-mobilité pour se déplacer ?
La vente de voitures thermiques sera interdite en 2040. Les modèles hybrides ne seront pas épargnés. Telles sont les conséquences de la Loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019. Objectif, favoriser la transition écologique et inciter à adopter des moyens de transport alternatifs à la voiture.
Le particulier qui achètera une voiture thermique neuve se trouvera dans l’impossibilité de la revendre d’occasion dès 2030. Autrement dit, la conversion à l’e-mobilité ne s’analyse pas comme une perspective à long terme. La question se pose aujourd’hui et deviendra un impératif demain. La fin de la société automobile ? A l’évidence oui, tout au moins celle organisée sur le modèle du siècle dernier.
D’ailleurs, une étude récente menée après le confinement par Bridgestone en collaboration avec l’institut Harris Interactive / Toluna apporte des perspectives intéressantes.
Quelles perspectives pour l’e-mobilité dans le monde d’après la crise sanitaire ?
Un Français sur deux a changé son regard sur la mobilité pendant le confinement. 56% de nos concitoyens considèrent la voiture comme le moyen de transport le plus sécuritaire devant la marche à pied (31%). Seuls 2% répondent que les transports collectifs paraissent sécurisants. Une tendance certainement liée à la peur de contamination par le virus Covid-19.
S’ils ont peur d’être contaminés par le virus, les Français s’inquiètent aussi des conséquences de l’utilisation de leurs véhicules personnels. Un sur deux redoute la pollution et les effets sur l’environnement qui en résulteront. D’ailleurs, 61% des sondés ont estimé que le confinement fut associé à une action responsable. En restant chez eux, ils accordaient une parenthèse à la planète.
Restreindre drastiquement leurs déplacements a amené les Français à remettre leurs anciennes habitudes en cause. Ainsi, 29% souhaitent investir dans un moyen de déplacement plus tranquille, style vélo électrique ou trottinette électrique. Et 8% prévoient de passer le permis deux roues afin d’acheter un scooter ou une moto. Compte tenu des progrès de la prise de conscience écologique, nous pouvons raisonnablement penser qu’une forte proportion de ces 8% se convertira à l‘e-mobilité.
Trottinette électrique, vélo électrique, voiture électrique, scooter électrique, moto électrique, voilà l’avenir du transport dans les villes à très court terme.
La trottinette électrique… et ses limites
Ses arguments de séduction
Il s’agit sans doute du moyen de transport motorisé le plus simple. Qu’est-ce qu’une trottinette électrique ? Réponse, l’assemblement de deux ou trois roues, d’une planche, d’un moteur, d’une batterie, de freins, d’une gâchette d’accélération.
Un principe simple, mais autour duquel de nombreux constructeurs ont travaillé. L’imagination, le talent et les choix de matériaux et de technologies plus ou moins sophistiquées aboutissent à une offre diversifiée.
Ses principaux avantages, l’aspect ludique de son usage, la fiabilité et la maniabilité. Sa conduite ne nécessite aucun permis et le législateur lui impose peu de contraintes. Il suffit d’avoir au moins 12 ans, de justifier d’une assurance responsabilité civile et de revêtir un équipement rétro-réfléchissant en cas de circulation la nuit ou de visibilité insuffisante la journée.
Les plus légères pèsent environ 8 kg et les plus lourdes 16 kg. L’autonomie affichée s’établit aux environs de 20 à 25 km. Le temps de recharge sur la batterie sur une prise secteur est en moyenne de 3 à 5 heures. La trottinette ne permet pas de battre des records de vitesse. La législation lui interdit de dépasser 25 km/h. Et même beaucoup moins (6 km/h) sur les trottoirs dans les villes où elles y sont tolérées. Lorsque c’est le cas, elles ne doivent pas gêner les piétons.
Ses limites
Mieux vaut ne pas peser trop lourd si on veut adopter la trottinette électrique. La majorité des fabricants prévoient un poids de charge maximum de 90 à 120 kg. Pas question d’embarquer un passager.
La trottinette électrique convient à des trajets courts. Par exemple le dernier tronçon d’un parcours ou la liaison entre deux transports en commun. Dès que le kilométrage s’allonge, un vélo à assistance électrique ou un scooter électrique se révéleront plus pratiques.
Elle n’a pas le droit de circuler partout. Sur la route, elle ne peut rouler que sur les pistes cyclables et les voies vertes. En agglomération, elle roulera en priorité sur les pistes et bandes cyclables, s’il en existe et, seulement à défaut, sur la route.
La trottinette électrique n’offre aucun confort. Ses petites roues n’absorbent pas les inégalités du revêtement. Vous roulez en permanence en position debout. Vous susciterez la méfiance des piétons comme des conducteurs d’autres véhicules. La réglementation est certes peu contraignante. Elle ne vous oblige pas à acheter et porter des équipements protecteurs. Vous le regretterez peut-être en cas de de chute.
Question budget, il faudra compter de 250 à 300 €.
La voiture électrique
L’évolution de la législation incite les constructeurs à consacrer beaucoup d’énergie à son développement.
L’offre s’étoffe sur tous les secteurs du marché. Une petite voiture sans permis bridée à 45 km/h a fait son apparition cette année. Un monstre aux performances de GT dépassant les 260 km/h stupéfie les essayeurs. De moins de 7.000 € à plus de 100.000 € diverses catégories d’acheteurs trouveront un modèle qui leur convient. D’autant qu’un constructeur réputé pour ses prix compétitifs débarque sur le marché et que d’autres le suivront inévitablement.
Les modèles les plus vendus sont désormais pour la plupart proposés en version électrique. Et avec des performances intéressantes. Une émission de télévision très suivie traitant d’auto et de moto présentait récemment une berline électrique nettement plus rapide de 0 à 100 km/h qu’une GTI essence plus légère qui avait contribué à la renommée de la marque. Les mêmes journalistes montraient également une électrique haut de gamme sur circuit. L’électrique y tournait plus vite qu’une voiture sportive essence issue de chez un préparateur spécialiste de la haute performance.
Il est même permis de se demander si les modèles sportifs ne sont pas condamnés avant même l’interdiction de vendre des modèles thermiques. En effet, le super malus prévu dès 2021 et aggravé en 2022 va les rendre inabordables.
Les ventes de voitures électriques à des particuliers en France ont progressé de 132% en septembre 2020 par rapport au même mois de 2019.
Il faut dire que les avantages fiscaux allègent la facture du concessionnaire avec un bonus attractif (jusqu’à 7000 €). Ensuite, l’entretien coûte moins cher que sur une voiture thermique. Et certains modèles premium offrent une autonomie de plus de 600 km.
Le VAE, vélo à assistance électrique, l’une des star de l’e-mobilité
En 2019, il représentait 45% du chiffre d’affaires du secteur du cycle. Nul doute que ce chiffre va continuer à progresser. D’une part, une aide de l’État et d’éventuels concours des collectivités locales incitent à son acquisition. D’autre part, son concept qui associe l’effort humain à l’e-mobilité séduit une clientèle attachée à des valeurs traditionnelles.
Le prix moyen du VAE s’établit à 1.750 €. Des modèles plus ordinaires existent dès 500 € tandis que la facture de VEA plus luxueux atteindra 4.000 €.
Attention, si le VEA relève de l’e-mobilité, il ne saurait prétendre au statut de véhicule motorisé au même titre qu’un scooter ou une moto. Le moteur vous assiste, mais votre énergie physique contribue à le faire avancer. Des raisons de sécurité ont amené le législateur à le brider à 25 km/h, beaucoup moins vite qu’une moto ou un scooter.
Il vous offrira une autonomie moyenne de 50 à 70 km.
Le scooter électrique, de plus en plus utilisé
Facile à prendre en main, nerveux, maniable, fiable, ludique, le scooter représente une des alternatives les plus séduisantes de l’e-mobilité. D’autant que les constructeurs offrent des modèles pleins de qualités parmi lesquelles leur connectivité. Les utilisateurs apprécient son confort et son agilité.
Plusieurs gammes existent. Ils sont classés en équivalents 50 cm3 ou 125 cm3. Les moins puissants sont accessibles dès 14 ans avec un permis AM. Ils ne dépassent pas les 45 km/h mais représentent déjà un passeport pour l’autonomie des déplacements. Les seconds se montrent plus performants. Certains atteignent les 130 km/. L’autonomie varie de 50 à 120 kilomètres. Les prix débutent à 1.500 €, s’établissent aux environs de 4.000 € pour les modèles intermédiaires, voire plus en cas d’achat de scooter électrique luxueux.
Le choix du bon scooter électrique dépendra de votre budget, de votre permis, de l’usage envisagé et de facteurs plus subjectifs tel le design ou l’ergonomie. Mais nul doute que vous trouverez le scooter électrique qui vous convient au sein des gammes SILENCE ou SUPER SOCO.
Et le scooter électrique bénéficie d’une prime écologique jusqu’à 900 €.
La moto électrique fait son entrée dans l’e-mobilité
Qui ne s’est pas imaginé sur une moto au temps de sa jeunesse, voire plus tard ? La moto symbolise la joie de vivre, la liberté, l’évasion… Ou encore la complice de moments privilégiés.
Les temps ont changé. Le respect des autres et la sobriété bienveillante ont remplacé la provocation insolente. Finis les vacarmes démentiels qui déchirent les tympans et des vibrations à peine supportables. Alors, la moto s’est adaptée. Aujourd’hui, même certains circuits n’acceptent plus des modèles délirants au motif que leurs émissions sonores équivalent à celles d’avions et troublent le voisinage. Les stars d’hier citées tourneraient aujourd’hui sur des motos électriques.
Car au XXIème siècle, l’e-mobilité a conquis le monde la moto. D’ailleurs, des motos électriques sont arrivées dans l’univers de la compétition et y ont suscité la surprise et l’intérêt. Des pilotes de haut niveau comme Gregory Le Blanc et Mike di Meglio se sont alignés en course aux commandes de motos électriques.
Se poser en gentleman ou gentlewoman qui respecte l’environnement et ses concitoyens ne présente aucune incompatibilité avec le statut de motard.
Les constructeurs de motos l’ont compris. D’abord des spécialistes, tels Zero Motocycles et Super Soco. Ils offrent des gammes de motos enthousiasmantes par leur niveau de performances. Des machines très belles à regarder et valorisantes pour leurs propriétaires. Elles allient tout ce dont rêve un motard moderne, accélérations, sensations, qualités routières, silence, respect de l’environnement.
Rouler jusqu’à 200 km/h (sur circuit ou sur une autoroute allemande), c’est désormais possible avec une moto électrique. Les autonomies sont sécurisantes, plus de 230 km pour certains modèles.
La fourchette des tarifs est large : de 4790 € à 21.720 € dans les gammes suggérées. L’acheteur d’une moto électrique bénéficiera des mêmes aides que celui d’un scooter électrique.
Et si la moto électrique représentait le graal de l’e-mobilité ? Des performances exceptionnelles, du plaisir, le tout sans déranger ses concitoyens ni choquer les écologistes ?
Si vous le souhaitez, renseignez vous sur nos modèles de scooter ou moto électrique et réservez votre essai gratuit pour vous faire votre propre idée ! Une question ? n’hésitez pas à nous contacter.