Notre rapport à la mobilité change. Prise de conscience écologique, difficultés à circuler dans les agglomérations, coût d’un véhicule, restrictions de circulation dans certaines zones en période de pollution. Interdiction à moyen terme de la fabrication de véhicules thermiques, interdiction vraisemblable d’utiliser un véhicule thermique dans les grandes agglomérations, mobilité partagée, incitation à emprunter des transports publics… Mais aussi recul de l’aspect socialement valorisant de la possession individuelle d’un véhicule ultra-performant ou cher, autant de facteurs bien différents qui contraignent à réfléchir à de nouvelles manières de nous déplacer. Quels choix avons nous aujourd’hui pour nous déplacer parmi ceux que propose la mobilité électrique ?
Mobilité électrique : nouvelles réglementations, nouvelles solutions
La loi d’orientation des mobilités pose le principe de la fin de la fabrication de véhicules à moteur thermique en 2040. Donc en pratique plus tôt dans la mesure où les consommateurs n’achèteront pas de modèles qu’ils ne pourront plus revendre d’occasion bien avant cette limite temporelle. Les zones où la circulation est susceptible d’être réservée aux véhicules peu polluants deviennent plus nombreuses. Notamment dans les grosses agglomérations. Les vieux véhicules à deux ou quatre roues considérés polluants n’ont plus le droit de circuler de 8 heures à 20 heures en semaine à Paris.
La solution de la mobilité électrique possède de nombreux arguments, notamment pour les citadins. Ce constat pilotant sur la trajectoire du choix de l’électromobilité, il reste à opter pour un mode de déplacement. Scooter électrique, moto électrique, vélo électrique, voiture électrique, quelle sera la solution adaptée à vos contraintes et finalités ? Tout dépendra de l’usage que vous envisagez. L’harmonie de votre conversion à la mobilité électrique suppose un véhicule compatible avec votre budget et disposant d’une autonomie suffisante pour couvrir vos trajets sans angoisse de la panne d’énergie.
Scooter, moto, moto, voiture, chaque catégorie d’outils de mobilité électrique offre un large choix de modèles. Et une solution de déplacement adaptée aux besoins de chaque consommateur à condition de les avoir cernés avec objectivité et précision.
Les habitudes de mobilité des Français
Selon une étude de l’IPSOS réalisée en 2018, 80% des Français parcourent moins de 50 kilomètres par jour.
Forbes a publié les résultats de travaux réalisés conjointement par BVA Opinion et Salesforce. Il y apparaît que le temps de trajet domicile-travail s’établit en moyenne à 37 minutes. Attention toutefois à l’interprétation de cette moyenne qui laisse apparaître des disparités notables selon les régions. En Île de France il s’élève à 44 minutes (voire 52 minutes pour ceux qui utilisent les transports en commun) tandis qu’il se limite à 28 minutes dans les zones rurales.
Les mêmes sources constatent qu’à part en Ile de France, 72% des Français utilisent leur voiture pour se rendre à leur travail. Les Franciliens se laissent pour leur part tenter par les transports en commun à hauteur de 59%.
Selon Consoglobe.com qui se réfère à une étude de l’ADEM, la moitié des trajets urbains sont inférieurs à 3 kilomètres.
Mobilité électrique : le choix des scooters et motos électriques
13.965 scooters et motos électriques ont été immatriculés en France en 2019. Cette statistique reflète une progression spectaculaire de +43% par rapport à l’année précédent (source : baromètre annuel d’AVERE France).
Le choix du scooter électrique
Le scooter électrique est un engin facile à prendre en main et à utiliser, notamment dans les agglomérations. Il permet de transporter deux personnes. Il est silencieux contrairement à son cousin à moteur thermique. Réputé confortable et, au vu des avis d’utilisateurs, il semble plus simple et plus économique à entretenir qu’un modèle thermique (un constat logique dans la mesure où son moteur compte en moyenne 20 pièces contre 125 à une version essence). De nombreux modèles mettent en avant leur connectivité, un argument qui séduit les clients potentiels, notamment les jeunes.
Les fabricants proposent des gammes assez étendues, tant en ce qui concerne les modèles équivalent à des 50 cm3 thermiques que ceux assimilés à des 125 cm3. Le client trouvera ainsi assez aisément un modèle qui lui convient, tant au niveau du design que des caractéristiques.
Les tarifs restent généralement abordables. A partir de 1500 € pour les premiers modèles à 4000 € en ce qui concerne la gamme intermédiaire, voire plus en cas de modèle vraiment luxueux. Mais ce coût d’achat est allégé par une aide étatique significative qui peut aller jusqu’à 900 €, éventuellement cumulable avec des incitations proposées par des villes (notamment des grandes cités comme Paris).
La vitesse des scooters électriques va de 45 à 120 km/h selon leur catégorie ou/et leur positionnement dans la gamme. Leur autonomie varie de 50 à 170 kilomètres.
Selon les normes de l’Argus, un conducteur de scooter parcourt en moyenne 330 kilomètres par mois. Mais les qualités de nombreux modèles permettent d’envisager des distances plus longues.
Le choix de la moto électrique
La moto électrique présente des avantages parallèles à ceux des scooters. Silencieuse et non polluante, elle n’émet ni nuisances sonores ni CO2. Si le choix de modèles reste moins important que pour leurs homologues thermiques, les fabricants de motos s’invitent de plus en plus sur le marché de la mobilité électrique, ce qui démontre que la profession le considère incontournable.
Un poids le plus souvent avantageux, la disponibilité immédiate de la puissance, la possibilité de conduire sans les contraintes de composer avec un embrayage et de passer les vitesses la rendent facile à piloter. Plus de risque non plus de se brûler sur les échappements.
La gamme des tarifs va de 4790 € à 33 900 € (hors options). Mais l’acheteur d’une moto électrique bénéficiera des mêmes aides que celui d’un scooter électrique.
Tous les journalistes moto affirment que le coût énergétique d’une moto électrique est plus faible que celui d’une version essence. L’entretien se révèle limité. Les pneus, plaquettes, chaine ou courroie de transmission seront les seuls éléments à changer au fil des kilomètres.
La vitesse des motos électriques va de 85 à 180 km/h selon leur catégorie ou/et leur positionnement dans la gamme. Leur autonomie varie de 73 à 280 kilomètres.
Le kilométrage annuel moyen d’un motard France correspondant à environ 3000 km à 5000 voire 8000 km. Il ne s’agit là que d’une moyenne, pas d’une prescription d’usage.
D’autres avantages…
Considérés comme moins accidentogènes que leurs homologues thermiques, les scooters et motos électriques seront assurés dans de meilleures conditions par les compagnies et mutuelles.
La batterie de votre deux-roues électrique, tout au moins si elle est amovible, se chargera chez vous ou à votre lieu de travail en utilisant une prise 220 V. Vous pourrez aussi utiliser un point de recharge public. La liste de ces points sera facile à trouver sur Internet.
Selon un article publié en septembre 2018 par Le Monde, 92% des deux-roues motorisés seraient des hommes. La statistique ne différencie pas l’énergie utilisée par lesdits deux-roues. Notons que les avantages spécifiques de l’électromobilité seront sans doute de nature à faire évoluer cette répartition et à attirer une clientèle féminine.
Les vélos à assistance électrique (VAE)
Ils gagnent des parts de marché. 388 100 VAE ont trouvé preneur dans l’Hexagone en 2019, ce qui représente 45% du chiffre d’affaires des ventes de cycles. L’objectif des professionnels est d’atteindre un million de ventes par an d’ici quatre à cinq ans.
Attention, le VAE n’est pas un deux-roues motorisé. Il n’avance que si celui qui le monte pédale, même si l’assistance électrique soulage son effort au-delà.
Les prix proposés varient de 500 à plus de 4000 €, la moyenne avoisinant les 1750 €. Mais une aide de l’État, parfois complétée par un concours des collectivités locales, allège la facture en fonction du respect de certains critères.
L’autonomie moyenne s’établit de 50 à 70 km, certains modèles affichant des chiffres nettement supérieurs, jusqu’à 200 km, voire plus.
La vitesse est bridée à 25 km/h pour des raisons de sécurité, un inconvénient relatif pour les trajets urbains.
Mobilité électrique : le choix des voitures électriques
Beaucoup de grands constructeurs communiquent désormais sur leur volonté de positionner en leaders incontournables sur le secteur des voitures électriques. 44 969 véhicules électriques pour les particuliers ont été vendus pendant les six premiers mois de 2020, ce qui dépasse déjà l’ensemble des ventes de l’année 2019.
L’offre s’étoffe, allant de petites citadines (et même un modèle bridé à 45 km/h avec la possibilité d’être conduit sans permis B bridé) jusqu’à des véhicules produits par des marques sportives susceptibles de rouler à 260 km/h. Les tarifs démarrent à 6900 € et peuvent dépasser les 100 000 €.
Si la voiture électrique est plus chère à l’achat qu’un modèle comparable thermique, elle possède des arguments de poids en plus du civisme que veulent afficher des acheteurs soucieux de l’environnement :
– elle se révèle facile et agréable à conduire ;
– elle permet de réaliser des économies significatives sur le poste énergie ;
– le bonus écologique et la prime de conversion atteignent des montants appréciables (source : service public France )
– des avantages tarifaires sur le stationnement lui sont souvent consentis ;
– elle coûte peu en entretien et sa durée de vie dépasse largement celle d’une voiture thermique.
L’autonomie varie selon les modèles de 70 à plus de 600 km.
Les choix des consommateurs se révèlent-ils rationnels compte tenu des données chiffrées révélant la réalité de leurs déplacements et des solutions disponibles? Sans doute de plus en plus au fil des années. Les données ci-dessus incitent en tout état de cause à se pencher sur les intérêts de l’e-mobilité.
Vous n’êtes pas passé à l’électrique ? Si vous le souhaitez, renseignez vous sur nos modèles de scooter ou moto électrique et réservez votre essai gratuit pour vous faire votre propre idée !