Les scooters électriques sans permis représentent un nouveau marché de véhicules pratiques et écologiques. Petits en taille, ils constituent une excellente solution pour éviter les embouteillages. De plus en plus populaires, le pilotage de ces engins engendre souvent des imprudences. Découvrez les facteurs à prendre en compte, les équipements de protection indispensables et les règles pour une conduite responsable.
Les critères à considérer lors de l’achat d’un scooter électrique sans permis
La conduite des scooters électriques sans permis est autorisée en fonction des indications suivantes :
- La puissance maximale du moteur ne dépasse pas 4 000 Watts.
- La vitesse du deux-roues se limite à 50 km/h.
- Une manipulation simple de l’engin.
- La dimension du véhicule : les scooters électriques sans permis sont de petites tailles.
- La composition du modèle : le motocycle ne comprend que ses deux roues, le siège, le guidon et la planche reliant ces deux dernières.
- Un équipement de sécurité complet : les phares, les freins et les clignotants.
Si les scooters électriques sans permis répondent à ces exigences, leurs utilisations sont autorisées sur la route et sur les pistes normalement interdites aux voitures. Dans tous les cas, il est recommandé de rouler prudemment et de porter des équipements de sécurité.
Les accessoires de sécurité pour les scooters électriques sans permis
Pour circuler en scooters électriques sans permis, le recours à des équipements de sécurité reste obligatoire :
- Un casque homologué ECE ou NF pour le conducteur et son passager : le non-respect de cette obligation entraîne un retrait de 3 points du permis et une amende de 135 € à 750 €.
- Des gants certifiés CE : la violation de cette loi occasionne une amende pouvant aller jusqu’à 450 € et un retrait d’un point sur le permis pour le conducteur.
- Un gilet de haute visibilité homologué CE : cet accessoire se stocke dans le scooter électrique sans permis. Le manquement de ce principe entraîne une répression de 11 € à 38 €, majorée à 750 € si le gilet n’est pas porté en cas d’immobilisation du véhicule.
- Un éthylotest non usagé homologué NF : cette infraction provoque une sanction de 11 € à 38 €.
- Un éclairage fonctionnel avant et arrière : le non-respect de cette obligation entraîne une peine de 68 € à 450 €.
Les règles de conduite à respecter pour une utilisation sûre et responsable d’un scooter électrique sans permis
La circulation en véhicule motorisé implique naturellement le respect du code de la route. Ce règlement vise à garantir la sécurité des autres usagers sur les voies publiques. En tant que conducteur de scooters électriques sans permis, la maîtrise de ce code reste obligatoire.
Dans l’hexagone, tous les véhicules en circulation possèdent une immatriculation. Pour obtenir cette dernière, une homologation auprès de l’UTAC est obligatoire. Autre possibilité, acheter un véhicule déjà homologué. Dans ce cas, le vendeur remet le certificat lors de la transaction. Avec ce document en main, adressez-vous aux autorités compétentes pour une demande de carte grise. Une fois obtenue, vous obtiendrez un numéro d’immatriculation. Ce dernier se fixe sur votre scooter électrique sans permis via une plaque d’immatriculation.
Une assurance constitue la dernière obligation pour la conduite d’un deux-roues sans permis. La garantie minimale signifie la formule au tiers. Elle inclut la responsabilité civile et couvre les dégâts en cas d’accident responsable. Attention, l’absence d’assurance entraîne des poursuites judiciaires. Pour une couverture plus large, opter pour une garantie tous risques. Celle-ci couvre les dommages corporels même en cas d’accident responsable. Les cotisations d’un scooter électrique sans permis coûtent généralement moins chères que pour un scooter classique.